Une femme sur huit développera un cancer du sein au cours de sa vie. La mammographie permet de détecter d’éventuelles anomalies pour ensuite les traiter avant que celles-ci n’évoluent. La haute autorité de santé (HAS) recommande de passer un examen de palpation annuel à partir de 25 ans et une mammographie une fois tous les deux ans à partir de 50 ans. Sinon il est indiqué en cas d’anomalie clinique (masse palpable, pli cutané, écoulement) ou chez les femmes à risques du cancer du sein (antécédents personnels ou familiaux). Le dépistage (soit à partir de 50 ans) est organisé par l’association « Mathilde » dans le Calvados, ce dépistage invite les femmes de 50 à 74 ans à réaliser une mammographie tous les deux ans dans un centre agréé.
Le Centre d’Imagerie Médicale Quai de Juillet participe à ce dépistage organisé. La mammographie est une radiographie des seins. Elle utilise des rayons X. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Pour la qualité de l’image et une moindre irradiation, il est nécessaire de comprimer le sein. Afin de diminuer l’inconfort de la compression, il est conseillé de faire cet examen en première partie de cycle menstruel.
Le cabinet est agréé par l’association Mathilde pour éffectué les mammographies de dépistage et s’est doté d’une mammographie numérique 3D par tomosynthèse. Le principe de la tomosynthèse (ou mammographie en 3D) est de reconstituer de manière tridimensionnelle l’image du sein à partir de plusieurs radiographies à faible dose acquises sous différents angles de projection. En diminuant l’effet de superposition des tissus mammaires environnants, cette technique d’imagerie vise à pallier un des inconvénients de la mammographie conventionnelle lié à la superposition des tissus mammaires sur l’image projetée (ce phénomène étant d’autant plus important et gênant pour l’interprétation des images que les seins ont une texture radiologique dense).